Cette structure vise à éviter la concentration des pouvoirs entre les mains du président directeur général, concentration déjà en partie atténuée avec la dissociation des fonctions de président et celle de directeur général.
Pour bien comprendre cette organisation et également son échec, il faut garder en tête que le conseil de surveillance avait vocation à faire participer les salariés à la gestion de la société.
Malgré cela, ce modèle est adopté par de grands groupes et notamment dans le cadre de sociétés de capital risque qui préfèrent être actionnaires dans ce genre de structure en raison de l'efficacité des contrôles et de la moindre responsabilité des membres du conseil de surveillance.
On soulignera cependant qu'il y a eu récemment sur le plan législatif un rapprochement entre les compétences du conseil d'administration et celles du conseil de surveillance.